Message finale de moi

Chers lecteurs. Je vous écris pour la dernière fois. Vous allez me manquer. J’ai décidé de mettre fin à ma vie misérable, juste comme me l’avait prédit ma psychique. Avant que je commets cette suicide horrifiante, je voulais vous expliquer pourquoi, mes chers amis, puisque vous avez été là pour moi depuis la publication de mon blog.

Mes troupes devenaient de moins en moins capables à exécuter mes ordres à cause de la supériorité de l’Armée rouge et des Alliés. Tout autour de l’Allemagne, mon peuple dessinait des messages horrifiantes en graffiti, tels que : « Hitler doit mourir pour que l’Allemagne vive ». Pourquoi est-ce qu’ils feraient ça, mes amis ?! J’ai travaillé tellement fort pour mon peuple et ça c’est la reconnaissance qu’ils m’accordent ?! Ils me font de la peine, chers lecteurs, et je ne sais plus comment gérer mes émotions.

Ces derniers mois, ma santé décline très rapidement. Je n’ai plus envie à apparaître en public, plus la force à parler à la radio, je ne voyage plus dans mon beau pays. Je m’éloigne de mon peuple et rentre de plus en plus à l’intérieur de moi-même. Mon pays ne mérite pas de me survivre, parce que, ensemble, on ne s’est pas montré le plus fort. Par contre, mes ordres pour la destruction on été ignorés. C’est toute la faute de Albert Speer et il me l’a avoué le 23 avril 1945.

Hier, le 29 avril, j’ai épousé Eva Braun. Mais ce n’est pas une affaire contente. Elle me fait oublier pour quelques instants la faillite qui constitue mon pays, mais elle ne peut pas l’effacer au complet. Pour ça, je dois continuer mon plan de suicide.

C’est aujourd’hui, le 30 avril. La journée même qui m’a été prédit ma mort au début de la composition de ce blog. Aujourd’hui, chers lecteurs, je vous laisse. Eva Braun va, elle aussi, se suicider avec moi dans ce bunker. On peut entendre l’Armée rouge à quelques centaines de mètres d’ici. J’ai peur, chers lecteurs. Mais dans la fin, si je les laisse me tuer, c’est preuve de la faiblesse. Et ça, c’est une chose que moi, Adolf Hitler, n’est pas. Eva va s’empoisonnée. J’ai une capsule de poison, moi aussi mais… qu’est-ce qui arrivera si je ne suis pas mort de cet poison à l’arrivée de l’Armée rouge ? Qu’est-ce qu’ils feraient à moi ? Mussolini a été assassiné de façon très violente. Ils l’ont complètement détruit. Humilié. Moi, Adolf Hitler, ne pourra pas faire face à cette humiliation aux mains de mon peuple bien-aimé, pour qui j’ai tout sacrifié. J’ai un fusil à la place… je l’insère dans ma bouche…

Adieu, mes amis.